Navigation rapide

Accueil > Le réseau > La Lettre > Courges, Pommes, Tome et Cie LETTRE N°3

Courges, Pommes, Tome et Cie LETTRE N°3 Courges, Pommes, Tome et Cie LETTRE N°3

vendredi 21 décembre 2012

La lettre d’information presque mensuelle (ou pas) du réseau... octobre, novembre, décembre...2012

Edito

’est l’heure de la tisane !!!!! Tavernier, un godet de votre meilleur "pisse-mémère"
Pour préparer la Noël et finir l’année en beausté, nous vous avons concocté petite missive médiévale.
Et profitons de cet edito pour rappeler aux doulces ouïrs que vous prêterez... si cette lettre vous plait, pensez à adhérer !

Sommaire :

1/ "Histoires naturelles"
ou La vie trépidente d’un animal fascinant : Le réseau des Amap de Basse-Normandie
2/ Cé Ki ? Y Fé Koi ?
Ceux qui font le Bio en Basse-Normandie.
Ce mois ci, l’EARL des 4 saisons dans un fabliau médiéval authentique !
3/ Le collectif mystère du mois
Ce mois-ci, le collectif n’est pas mystère mais lève le voile sur une organisation sans bureau ni administration ! Bref, une Amap sans A !
4/ C’est pô con !
Là, vous trouverez les bonnes idées, les trucs et les astuces des collectifs pour simplifier les fonctionnements, dynamiser votre groupe, éviter les ornières... Faites-nous part des vôtres !
5/ Ripailles
Comme la nourriture est un peu ce qui nous rassemble, ici, des recettes de saison, locales et expérimentées ! (Cf rubrique n°3 : envoyez vos recettes, photos bienvenues)
6/ Goodie
Parce qu’on ne sait pas se tenir et c’est tant mieux

1/ "Histoires naturelles"

Le 8 décembre dernier, plus d’une trentaine d’Amapiens, pour l’essentiel, se sont retrouvés autour d’un buffet café des grands jours (Chacun a pu se laisser tenter par un cake choco-courge, une tarte aux pommes, une tarte poire/chocolat ou un Fameux sablé rhum raisins avec son café, thé ou tisanes variées) Bref, cet après-midi fut placé sous le signe de la convivialité !

Pour l’occasion, Marie Gaudferneau du Miramap avait fait le déplacement de Lyon. Nouvellement salariée du Mouvement Inter-régional des Amap, la mission de Marie consiste à accompagner les Amap de France dans le processus de réécriture de la charte.

Ce chantier arrive dans un contexte particulier pour les AMAP. En effet, après 10 ans de développement important, le système AMAP avec cette particularité d’engagement auprès des producteurs est à un tournant de son existence. Il est temps de redonner du sens à ce que représente le soutien à l’agriculture paysanne et de tenter d’amener une notion militante à l’envie des citoyens de consommer sain et local.

Nous entamons ensuite un tour de table où chacun prend le temps de se présenter, de parler son collectif et son actualité, ses réussites et ses difficultés. Michel recense alors 14 AMAP présentes autour de la table ! Si peu de producteurs ont pu faire le déplacement, le G.A.B. est cependant représenté par Caroline Paris.

A noter également, la présence de Jocelyn PAROT du réseau international URGENCI www.urgenci.net un réseau qui met en lien les partenariats locaux et solidaires entre producteurs et consommateurs dans le monde et contribue activement au mouvement pour la souveraineté alimentaire.

Puis Louise anime un débat mouvant. C’est l’occasion pour chacun de se positionner sur des thématiques telles que le soutien des amapiens à leur maraîcher, la possibilité de rompre un partenariat du jour au lendemain ou le contrat producteur/consommateur. Si tous les thèmes ont permis des échanges fructueux, ce dernier a ouvert des perspectives de travail et d’amélioration pour chaque collectif.

Dans une ambiance très sympathique et riche d’échanges, d’autres thématiques ont émergé et notamment la certification bio dans les Amap et les Systèmes Participatifs de Garantie (SPG)

Marie nous présente ensuite le calendrier et le déroulement du chantier participatif de réécriture de la charte nationale des AMAP.

Pour ce qui concerne le réseau des AMAP de Basse-Normandie :

une réunion destinée à produire un document pour que chaque AMAP de la Région puisse apporter sa contribution est prévue le MERCREDI 30 JANVIER 2013 (Producteur ou consommateur, si vous souhaitez y participer merci de vous faire connaitre par un petit mail au réseau. N’hésitez pas !)

MARS 2013, l’AMAP de Falaise nous invite à poursuivre le travail entamé lors de cet après-midi. Nous espérons y être encore plus nombreux pour pouvoir construire un argumentaire qui sera utile à la rédaction finale de la charte !

Retrouvez cet article agrémenté de sympathiques photographie sur le site www.amap-bn.fr

2/ Cé Ki ? Y Fé Koi ?

Fabliau très bon et fort joyeux des Quatre saisons

Le bonimenteur : Oyez, oyez Bonnes Gens ! Venez écouter la fantastique histoire des Quatre Saisons. Approchez, approchez ! Il fait bon écouter les fabliaux, Messires. Si le conte est joliment fait, on oublie tout ce qui est désagréable, même les douleurs du corps, même les souffrances du coeur, même les injustices des méchants. Ouvrez grandes vos oreilles si vous voulez vous divertir.
L’histoire que je vais vous conter se passe en Normandie.
Jadis (en 2005), à la Graverie, aux portes de Vire, Dame Gamaury repris fermage . Gallinacées, brebis et abeilles s’épanouissaient sur les 26 ha du domaine. En compagnie du Sieur Paris, Dame Gamaury y développa une activité de maraîchage.
Ou bien tout n’est qu’accident ou bien tout n’est que destin, deux années plus tard, Sieur Paris s’associa avec la Dame pour créer l’EARL des 4 saisons et augmenter le cheptel de poules et de brebis."
L’histoire commence alors que deux maraudes en quête de bon mangé s’en viennent fureter autour de la ferme.

Scène 1 : Dame Gamaury, les deux maraudes

Grudule
 : Diantre, voilà belles brebis et beaux champs, j’aperçois aussi des poules. Voudrais-tu nous vendre quelques victuailles belle donzelle. Mon ventre crie tant famine que je suis tout enquenouillé et mon bon sens fatrouillé.

Cunégonde : Bâ, laisse tomber Grudule, j’imagine que toutes ces denrées sont pour notre seigneur, sire Karouf.

Dame Gamaury : Détrompez-vous les gueuses, ce fermage est entièrement voué à la vente en circuits courts ! Il comporte plusieurs productions en agriculture biologique (maraîchage, petits fruits, œufs, élevage ovin viande ), et une production de miel (30 ruches) et de pains d’épices non certifiable en AB. L’exploitation fonctionne sur 32,40 ha d’un seul tenant à ce jour (3 ha de maraîchage dont 1500 m² de tunnels, 0,35 ha de fruits rouges, 9 ha de céréales et 20 ha de prairies dont les parcours des poules, des prairies temporaires pour les rotations et des prairies naturelles permanentes).

Les gueuses : Diantre, fichtre, tu nous mets l’eau à la bouche Dame Gamaury. Dis-nous en plus !

Avant qu’elle n’ait pu prononcer mot, Sieur Paris arriva dans la cour sur son fier destrier.

Scène 2 : Dame Gamaury, Sieur Paris et les deux maraudes

Sieur Paris hélant la compagnie : Bande de truands paillards !! Si vous voulez en savoir plus consultez donc le parchemin électronique du réseau des Amap !

Les gueuses comme un seul homme : Que dit ce diable de coquin, il parle latin assurément

Dame Gamaury reprend donc  : Tais-toi donc, tu vois bien qu’elles n’y entendent rien. Ecoutez-moi plutôt, ouvrez grand vos esgourdes :
Si vous voulez faire bonne chaire, voici comment trouver nos denrées :
Au marchés (Caen Venoix, Vire et Saint Contest), via des Amap (plusieurs, soit en légumes, soit en oeufs et miel),
en passant par la vente à la ferme, avec des livraisons de paniers sur lieux de travail, avec les GIE de producteurs (20 producteurs aujourd’hui, livraison 1 fois par mois sur des collectifs parisiens) et dans les restaurations collectives (SCIC Interbio Normandie Services)- 

Sieur Paris  : Femme, ta langue est bien pendu mais tu dis vrai.
En définitive nous voulons aller au bout de nos produits, avoir le contact direct avec les consommateurs !

Dame Gamaury : Allez, la bonne journée les gueuses, j’ai du pain (d’épices, hi, hi) sur la planche !
Et n’oubliez pas la formule magique du Sieur Paris "www.amap-bn.fr".

Grudule : Adieu bonnes gens et merci bien.
Cunégonde ! Morbleu, attends moi fiente de buse ou je m’en vais te tirer les oreilles !

Ils partent, leur sac rempli de pain d’épice, de miel et d’oeufs.

Le bonimenteur : Voilà, voici venu le terme de notre histoire. J’ai toutefois oublié un détail, un petit détail. Car après avoir quitté le domaine, Grudule et Cunégonde trouvèrent un parchemin que Dame Gamaury leur avait glissé dans leur besace sur lequel était écrit :

EARL des 4 saisons
La Blanquière
14 350 GRAVERIE
02 31 69 12 03
www.bio-normandie.org/wp-content/uploads/.../EARL4saisons.pdf

3/ Le collectif mystère du mois

FAIRE VIVRE UN COLLECTIF BIO L’EXPERIENCE DE SAINT-LÔ

Depuis 2005, une dizaine de producteurs et une soixantaine de familles ont fait vivre un collectif d’achats de produits bio ou locaux sans aucune structure associative : comment est-ce possible ?

Ce n’est pas un groupe de consommateurs qui a lancé le collectif d’achats mais une association, le GAB 50 (Groupement des Agriculteurs Bio de la Manche). Cette structure a pour objectif d’aider au développement de la filière bio dans le département. Elle dispose de locaux à la Maison de l’Agriculture de Saint-Lô, avec trois salariés. Et c’est l’un d’entre eux qui en 2005 a appelé par voie de presse à la constitution d’un Collectif d’achats de produits bio et locaux. A la première réunion 25 personnes étaient présentes et elles ont très vite adhéré au projet proposé.

(...)
Sept ans après, du point de vue des consommateurs, comment a évolué la vie du collectif ? Certes il reste très peu de personnes du noyau initial de 2005, mais un brassage s’est opéré année après année, presque exclusivement par le bouche à oreille, si bien que le nombre total de familles n’est jamais tombé en dessous de quarante.
Etant un collectif « informel », nous n’organisons qu’une réunion générale par an, c’est l’occasion pour les « nouveaux » de rencontrer les producteurs et pour les « anciens » d’expliquer notre fonctionnement, de tirer un bilan de l’année écoulée et de tracer des perspectives pour l’année suivante (grâce à internet, ce bilan est diffusé ensuite à tous les consommateurs du collectif) Plusieurs constantes se dégagent depuis 2005 : désir maintes fois réitéré de ne pas s’engager dans un cadre associatif plus structuré, pas de difficulté majeure pour assurer les permanences et la bonne marche des livraisons, symbiose réussie avec le magasin, son propriétaire étant bien plus qu’un « simple prestataire d’espace », mais finalement un élément moteur du collectif, résolvant quand il le faut les oublis et autres étourderies !

D’autres tendances sont apparues, en particulier des liens très forts avec les producteurs. Par exemple, quand notre producteur de légumes est tombé gravement malade, nombreux sont ceux qui, sans se concerter, se sont portés volontaires pour assurer la survie de l’exploitation. Finalement cela n’a pas été nécessaire, mais cet élan était significatif. De façon plus courante, beaucoup évoquent en point positif la convivialité qui s’est installée elle aussi peu à peu : le mardi soir en particulier, avec des discussions par petits groupes entre consommateurs occasionnels ou réguliers, avec les producteurs, etc.
Ce tableau paraîtra peut-être idyllique à certains, rassurons-les, nous avons dû aussi affronter des problèmes ! De deux ordres : soit des personnes entrées dans le collectif se comportaient en purs consommateurs, sans un mot pour personne, soit avaient un niveau d’exigence disproportionné par rapport au contenu ou à la ponctualité des livraisons. Tout cela a été résolu par un rappel des valeurs minimum propres à un collectif (diffusé par internet après les réunions annuelles)… ou par le départ de ces personnes, qui ont quitté le collectif d’elles-mêmes, la liberté totale d’y entrer ou d’en sortir étant bien pratique !

Qu’en est-il des producteurs eux-mêmes à présent ? Quatre sont restés fidèles au collectif. Thomas Sanoner (photo), de Percy, fournit pommes, jus de pommes et cidre. Patricia Bouffard, de Hiesville, amène camembert, beurre et lait. Christine Gamaury et Nicolas Paris, de La Graverie, fournissent œufs, poules, miel et pain d’épices. Loïc Ducloué, de Carentan, propose de la viande de veau et de bœuf. Quant au producteur de légumes initial, il a été remplacé par Laurent Bignon, de Saint-Gilles. Trois autres producteurs se sont joints au collectif, pour aboutir à un total actuel de huit. Patricia Trohel et Alain Fondin, installés à Guilberville fabriquent du fromage de brebis et produisent également de la viande de porc.
Philippe et Eku Enée, du Mesnil-Rouxelin, proposent des gâteaux de toute nature. Eric et Isabelle Perrotte, pêcheurs à Saint-Vaast, nous apportent à leur retour de pêche poissons, bulots et araignées. Au total, cela donne une gamme de produits très variée, on pourrait même dire que mis sur une table, ils représentent l’essentiel du salé et du sucré ! C’est une autre caractéristique de notre collectif pour qui le critère du goût est primordial dans l’attrait pour le bio ou le local, c’est un objet de discussion fréquent avec nos producteurs. Bref, osons le dire, nous sommes un collectif gourmand ! Précisons enfin que deux critères guident toujours notre choix pour intégrer un nouveau producteur dans le collectif : l’attrait du produit et le principe de non concurrence avec les producteurs déjà présents.

Pour autant, pour nos producteurs, outre la difficulté inhérente à leur métier, « tout marche-t-il comme sur des roulettes » dans leur rapport au collectif ? Evidemment non.
Premier problème : la complexité de notre système de commande peut décourager l’arrivée de nouveaux consommateurs. En effet toutes les formules sont offertes : « panier » à composer soi-même (5 producteurs sur 8), panier au contenu préétabli (3 sur 8),livraison hebdomadaire (2 ), bimensuelle (2), mensuelle (4), règlement avant livraison (2), à la livraison (3), en fin de mois (3)…Ajoutons à cela des bons de commande papier pas du tout uniformisés , tout comme les commandes par mail. Même les « initiés » doivent donc jongler avec leur calendrier et bien des commandes se perdent, faute d’anticipation. Second problème : avec la crise, le nombre de commandes a baissé dès 2011, la situation empirant au premier semestre 2012.

Il fallait donc réagir. Une large discussion entre producteurs, référents et consommateurs a été entamée en mai-juin 2012, pour aboutir à un ensemble de décisions concrètes. Tout d’abord, il a été décidé de faire appel à la presse locale pour nous faire connaître davantage de la population saint-loise, le « bouche-à-oreille » ayant montré ses limites. Répartis tout au long du mois de septembre, plusieurs articles ont eu très vite des retombées inattendues : afflux de personnes intéressées au magasin (au moins 25, ce qui est beaucoup pour nous), suivi de commandes effectives. D’autres décisions ont été prises collectivement lors de la réunion annuelle de septembre. Il a été ainsi décidé, en s’inspirant de l’exemple d’autres collectifs, de mettre en œuvre un bon de commande unique, disponible sur internet, procédure beaucoup plus commode et rapide. Et devant le succès de nos retombées médiatiques, nous avons convenu aussi d’être présents en tant que collectif aux manifestations locales autour du bio et du développement durable organisées en 2013. Pour nos producteurs, cela pourrait leur permettre aussi de trouver de nouveaux débouchés. Le GAB 50 est évidemment partie prenante dans ces initiatives. Enfin, dans ce climat d’émulation, une des consommatrices du collectif a proposé de mettre en place et de gérer un site internet dédié au collectif. Ce site est quasiment achevé et proposera les rubriques suivantes : historique et fonctionnement du collectif, présentation de chaque producteur et de son exploitation, bons de commande avec calendrier, revue de presse et, rubrique très attendue, échange de recettes de saison, un producteur et plusieurs consommateurs devant l’alimenter à tour de rôle. Une page Facebook est également prévue. Ajoutons que l’annonce de la mise en ligne de tout cela a eu bien sûr un écho très positif chez nos consommateurs les plus jeunes. C’est une garantie de plus pour les fidéliser et assurer le renouvellement du collectif.

Pour ceux qui seraient tentés de créer eux aussi un collectif d’achats, une question se pose pour conclure : notre fonctionnement est-il transposable ? Tel quel probablement pas, car il s’appuie sur un contexte local très particulier : présence du GAB 50 (qui a assuré grâce à ses animateurs la mise en route initiale du collectif, puis son accompagnement) et existence d’un commerce de produits bio qui nous a fourni un lieu très pratique pour commandes et livraisons. Pour autant, malgré les ajustements nécessaires et quelques remises en question, au fil de toutes ces années, ce qui a permis à cet ensemble de perdurer, sans aucun engagement associatif ou juridique, c’est tout simplement la bonne volonté des gens. A l’heure du repli sur soi, tellement dénoncé partout, c’est en définitive très réconfortant.

Gilles Charlon, référent pour les fromages et la viande

Pour en savoir plus :
capbsaintlo chez gmail.com (les référents du collectif pourront répondre à vos questions, ou vous renvoyer aux adresses des producteurs, au site internet)
www.bio-normandie.org (site du GAB 50)

4/ C’est pô con !

Comme vous le savez (ou pas), le réseau est pauvre.
Envoyer un courrier ? C’est pas possible !
Faire des photocopies ? C’est compliqué !
Financer un déplacement pour des rencontres inter-régionales ? Mission impossible !
...!!!
Les collectifs de la région commencent bon an mal an à adhérer (1€ par an et par adhérent). C’est formidable. Mais saviez-vous que l’on peut prendre une adhésion à titre individuel pour la modique somme de 5€ ?

"Et oui, mesdames, messieurs, pour 5€, participez à la vie trépidante du réseau, devenez acteur de cette magnifique aventure, découvrez de nouveaux horizons, laissez vous happer par des parfums sauvages et mystérieux, bref, faîtes-vous plaisir !"

La bonne idée dans tout ça ?

Et pourquoi ne pas inclure à la fin du bulletin d’adhésion de votre collectif quelques lignes qui invitent les néo-amapiens à adhérer au réseau ?

5/ Ripailles

Pour la Noël, beuvez et mangez, faîtes bonne chaire !

Brouet d’Angleterre

"Si vos volez fere soutil brouet d’engleterre..."
Il faut 1,5l de vrai bouillon de poule, une poignée de foies de volailles (200g) une livre de châtaignes écossées et épluchées, 1/2 cuillère à café de gingembre et une pincée de safran.
Mettre le bouillon à chauffer avec les épices, les châtaignes et les foies. Laissez mijoter une vingtaine de minutes. Sortir les foies du brouet et les hacher finement avant de les remettre dans le bouillon. Écraser les châtaignes au pilon, donner quelques bouillons de plus et servir chaud.

Oie rotie à la Jance
L’oie se cuit à four chaud en comptant 20mn par livre. Salez et poivrez sans ajouter de matière grasse.
Pour la Jance, il faut :
1/4 de litre de vin blanc
4 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
1 verre de poudre d’amande
1 cuillère à café de gingembre en poudre
1/2 cuillère à café d’aïl en poudre
une pincée de sel
une tranche de pain de mie sans croûte et émiettée
Faire bouillir le tout. Passez au mixer et goûter.

6/ Goodie

Parce qu’on ne sait pas se tenir et c’est tant mieux

n chevalier se demande comment s’habiller pour aller à la guerre.
Son écuyer lui indique que son ancien maître s’habillait de rouge : En cas de blessure, ses ennemis ne pouvaient apercevoir son sang et ainsi en tirer avantage.
Le chevalier répond "Bonne idée, va donc me chercher mes culottes brunes."